Dans la plupart des villes reconquises, une répression brutale sâorganise[Note 51]. La déclaration de guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies, le1er février 1793, entraîne la formation de la Première Coalition des puissances européennes contre la France révolutionnaire. Il ne tire sa souveraineté d'aucune instance humaine mais doit gouverner avec le consentement des corps constitués. L'année 1789 a. Elle met fin à la monarchie absolue, la remplace par la monarchie constitutionnelle, puis par la Première République. Le complot se noue avec le soutien du Marais. Néanmoins, le roi garde le pouvoir exécutif. Son exécution fait une impression profonde dans la population française et frappe de stupeur les souverains d'Europe[139] : elle est aussi un défi à l'Europe monarchique. Les paysans espèrent une amélioration de leurs conditions de vie avec l'allègement, voire l'abandon des droits seigneuriaux[27]. Mais, déjouant tous les calculs, la découverte, le 20 novembre 1792 aux Tuileries, dans « l'armoire de fer », de documents accablants pour le roi rend le procès inévitable : dès lors ne pas statuer sur son sort peut provoquer une nouvelle flambée révolutionnaire. à l'initiative du Comité permanent des électeurs de l'Hôtel de Ville, une milice bourgeoise, appuyée par Mirabeau à l'Assemblée, se forme pour la défense de la capitale[44]. Ces nouveaux élus auront en charge la mise en Åuvre de la nouvelle Constitution[91]. Alors que les députés de la noblesse et du haut clergé obéissent, les députés du tiers état et ceux du bas clergé restent immobiles. Les conseils s'octroient alors le droit de désigner les députés dans la moitié des circonscriptions. La Constitution civile du clergé a divisé la population en deux camps antagonistes. La réception des évènements parisiens comme le renvoi de Necker, contribuent à renforcer cette mobilisation qui entraîne dans plusieurs villes une véritable révolution municipale. Après le coup de force qui met fin à lâhégémonie girondine[Note 33], les montagnards se retrouvent seuls au pouvoir et dominent la Convention : avec les jacobins ils ont désormais la charge de conduire la guerre[151] et de régler les problèmes politiques et sociaux engendrés par les circonstances. à la fin des années 1780, les mauvaises récoltes jettent à la rue les membres les plus fragiles des communautés. Lire la suite, À la fin de 1791, la France marche à la guerre, chaque parti croyant y trouver son intérêt. Le roi est toujours là . Les ministres ne sont plus que des exécutants techniques surveillés par lâAssemblée. L'Assemblée constituante, en majorité constituée de bourgeois, entreprend une vaste Åuvre de réforme en appliquant les idées des philosophes et économistes du XVIIIe siècle. Les élections à la Convention débutent dans les assemblées primaires, et se déroulent pour la première fois le 2 septembre au scrutin universel (masculin) : la participation est très faible[Note 23]. Dans lâaprès-midi, dans les jardins du Palais-Royal, le journaliste Camille Desmoulins exhorte la foule à se mettre en état de défense. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! La prise de la Bastille, accueillie avec enthousiasme, porte ce mouvement à son paroxysme. Dès septembre 1789, l'Assemblée vote les premiers articles de la future constitution limitant le pouvoir royal. Cependant, elle a été partiellement perpétuée par Napoléon lors de l'expansion du Premier Empire français. La situation étant explosive, le pouvoir révolutionnaire redoute le pire. « RÉVOLUTION FRANÇAISE, en bref », Encyclopædia Universalis [en ligne], Pour les indulgents, la guerre intérieure terminée, lâinvasion contrôlée, la Terreur et son cortège de contraintes économiques et sociales nâont plus de raison dâêtre ; dès lors, ils se lancent dans une campagne pour lâindulgence et Danton réclame « lâéconomie du sang des hommes » (2 frimaire-22 novembre 1793) alors que, de son côté, son ami Desmoulins, dans son nouveau journal Le Vieux Cordelier (15 frimaire-5 décembre) sâattaque aux exagérés et demande un comité de clémence[208]. En 1788, le gouvernement royal est en très grand déficit (il traverse une période de crise financière). Le Comité de sûreté générale est le second comité de gouvernement ; ses membres, tous Montagnards, sont aussi issus de la Convention. Chez eux lâextrémisme est avant tout tactique. Frédéric Bluche, En tout vingt accusés : des contre-révolutionnaires comme, Plusieurs entrevues sont organisées (fin ventôse et la dernière le, « Il y a un trait de Danton qui prouve une âme noire : il avait hautement préconisé les dernières productions de Desmoulins ; dans la dernière visite dont je parle il me parla de Desmoulins avec mépris : il attribua ses écarts à un vice privé et honteux, mais absolument étranger à la Révolution. Louis XVI déclare sans valeur la nouvelle Assemblée mais la laisse siéger sans intervenir ouvertement. La Terreur désigne une période de la Révolution française (1793-1794) qui a vu se radicaliser par la violence les mouvements républicains en France. Les guerres de la Révolution française, qui ont touché une large partie de lâEurope continentale, ont propagé les idées révolutionnaires et contribué à l'abolition de la société d'ordres en Europe occidentale, dans les « républiques sÅurs » puis dans toute l'Europe[1]. Utilisés dâabord comme bons du Trésor, ils reçoivent un cours forcé en avril 1790 pour devenir une véritable monnaie. Commandant de la Garde nationale, il donne l’ordre de détruire la Bastille en 1789, mais sera aussi tenu responsable de la fusillade du Champs-de-Mars en 1791 contre les patriotes. Pour celle de 1830, voir. Après avoir fait guillotiner les Girondins, les Montagnards s'entretuent également. Ils provoquent une scission, la première, au sein des révolutionnaires dès le 16 juillet 1791 : une pétition réclamant la mise en accusation du roi et lâorganisation d'un nouveau pouvoir exécutif[Note 8], initiée par Pétion et Laclos au club des Cordeliers, reçoit le soutien d'une partie â réduite â du Club des jacobins et provoque en revanche, le départ d'une majorité de membres, qui fondent le Club des feuillants dont ils prendront le nom[76]. Amalgamés à Pierre-Gaspard Chaumette, oublié du procès hébertiste, à Gobel, évêque abdicataire de Paris, à la veuve Hébert[Note 68], ainsi quâà vingt-trois autres accusés, cette nouvelle fournée, de vingt-neuf condamnés, est amenée à lâéchafaud dès le lendemain[228]. Ils estiment également que les ennemis intérieurs de la révolution sont plus dangereux que les émigrés et doivent donc être combattus en priorité. L'insurrection vendéenne, qui débute à Cholet le 3 mars 1793, est la manifestation intérieure la plus grave que rencontre la Révolution. Pour tenter dâarrêter ces émeutes, la Convention vote, le 19 mars 1793, une loi d'exception : tous les insurgés pris les armes à la main ou convaincus dâavoir participé aux attroupements seront exécutés[144]. L'année 1793 constitue l'apogée de ces tensions, avec la condamnation à mort de Louis XVI, accusé de traîtrise à la suite de sa tentative de fuite pour l'étranger, et l'établissement de la Terreur par le Comité de salut public. La période habituellement comprise s'étend entre l'ouverture des Ãtats généraux, le 5 mai 1789, et au plus tard le coup d'Ãtat de Napoléon Bonaparte le 9 novembre 1799 (18 brumaire de l'an VIII). Michel Vovelle. Ils tentent de les contrôler au travers des jacobins, pour parvenir à couper court aux menaces dâinsurrections, que propagent régulièrement dans Paris ces terroristes[Note 40] que sont les enragés[Note 41] et dont ils craignent dâêtre finalement les victimes[Note 42]. Villes et villages français s'informent ainsi des débats sur la composition et l'organisation des Ãtats du Royaume. Mais ces mesures ne suffisent pas à calmer lâagitation sans-culottes et Jacques-René Hébert a beau jeu de dénoncer la faction des « endormeurs » de la Convention, ceux qui veulent mettre sur un même pied les « vrais patriotes » et les indulgents[217], « qui veulent détruire les échafauds parce quâils craignent dây monter ». Il est cinq heures de l'après-midi. (Histoire) - Allemagne moderne et contemporaine, https://www.universalis.fr/encyclopedie/revolution-francaise-en-bref/, La Révolution et ses répercussions en Alsace, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. La décapitation est lâÅuvre d'un garçon cuisinier nommé Desnot. Frédéric Bluche, Stéphane Rials, Jean Tulard. © 2020 Encyclopædia Universalis France.Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Ils sont dirigés par Brissot, Vergniaud, Pétion, Roland ou plus tard Buzot. George Rudé. Les paysans vendéens ne profitent pas de la vente des biens nationaux, et sont profondément blessés dans leurs convictions par la tournure anticléricale que prend la Révolution, en particulier après la Constitution civile du clergé. à leur arrivée au pouvoir, et comme leurs prédécesseurs, les montagnards se refusent à toucher à la liberté économique. Il se distingue au siège de Toulon et passe du grade de Capitaine à celui de Général. L'historien Jean Nicolas recense pendant tout le XVIIIe siècle, qu'il appelle le « siècle d'intranquillité », pas moins de 8 528 révoltes de communautés paysannes qui se politisent de plus en plus[12]. à Rennes et Strasbourg, des groupes assaillent les arsenaux où les armes leur sont données sans résistance ; d'autres groupes prennent les citadelles de Bordeaux, Nantes ou Marseille où les garnisons se rendent. Ils doivent recruter des curés et ordonnent des séminaristes qui n'ont qu'une formation rudimentaire[92]. Entre 1797 et 1799, presque toute la péninsule italienne est transformée en républiques sÅurs avec des régimes et des institutions calquées sur celles de la France. Le lendemain 17 juillet, la pétition est déposée au Champ-de-Mars, sur laquelle se rassemble une foule de 5 000 personnes[Note 9]. Yves Benot, « Comment la Convention a voté l'abolition de l'esclavage dans les colonies », Michel Biard, Philippe Bourdin, Silvia Marzagalli et Joël Cornette (, La République jacobine : Terreur, guerre et gouvernement révolutionnaire, 1792-1794, La République bourgeoise de Thermidor à Brumaire, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, ÐелаÑÑÑÐºÐ°Ñ (ÑаÑаÑкевÑÑа)â, Srpskohrvatski / ÑÑпÑкоÑ
ÑваÑÑки, proclamation de l'abolition de la royauté, Ouverture des états généraux à Versailles, Abolition des privilèges et des droits féodaux, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, grandes spéculations boursières sous Louis XVI, Libéralisation du commerce des grains sous l'Ancien Régime, Décret contre les prêtres réfractaires, Ãlections législatives françaises de 1791, Déclaration de guerre de la France à l'Autriche (1792), Volontaires nationaux pendant la Révolution, Ãlections législatives françaises de 1792, journées révolutionnaires des 31 mai et 2 juin 1793, lâinsurrection du 2 juin des sections parisiennes, Amalgame des deux armées sous la Révolution, Déchristianisation (Révolution française), département des estampes et de la photographie, Deuxième amalgame de l'armée sous la Révolution, armées françaises sont passées à l'offensive, nouveaux enrôlements dans les volontaires nationaux, Club des citoyennes républicaines révolutionnaires, Réflexions d'un citoyen sur la séance royale, Histoire constitutionnelle de la France de 1789 à 1879, « Place de l'Ordonnance de 1669 dans l'évolution de la législation sur la chasse », F. Furet & M. Ozouf (1989) A Critical Dictionary of the French Revolution, p. 139, Apothéose de Jean-Jacques Rousseau, translation au Panthéon : le 11 octobre 1794, Historiographie de la Révolution française, http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-25-numero-2-3/, Femmes Citoyennes Révolutionnaires (1789-1795), Mariage en France : Le mariage sous la Révolution, Liste des journaux parus sous la Révolution française, Liste des ouvrages littéraires écrits sous la Révolution, Liste des lieux importants de la Révolution française, Liste des ministres français de 1789 à 1799, Liste de personnalités associées à la Révolution française, Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789, Liste des membres de l'Assemblée législative par département, Liste des présidents et vice-présidents de l'Assemblée législative, Liste des membres de la Convention nationale par département, Liste des présidents de la Convention nationale, Liste des sections révolutionnaires de Paris, Nom des villes françaises sous la Révolution, Réunion des états généraux du Dauphiné, Déclaration de guerre de la France au roi de Bohême et de Hongrie, Exécution de Marie-Antoinette d'Autriche, François Alexandre Frédéric de la Rochefoucauld, Liste des personnalités de la Révolution française, Déclaration des droits de l'Ãtat de Virginie, Déclaration d'indépendance des Ãtats-Unis, Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Révolution_française&oldid=177436857, Page utilisant plus de deux colonnes de références, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Révolution française/Articles liés, Portail:Ãpoque contemporaine/Articles liés, Portail:Politique française/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Insurrection populaire réclamant du pain et le retour à la Constitution de l'an I qui est violemment réprimée décapitant les derniers partisans d'une Révolution dure. La presque totalité des sans-culottes parisiens se retrouve à cette période (février â septembre 1793) sensibilisée par les Enragés qui se composent de trois hommes dominants : On retrouve des rumeurs de « complots aristocratiques » peu de temps avant le 10 août 1793 pour le premier lâanniversaire du. Bailly, élu président en tant que doyen, répond au marquis de Dreux-Brézé leur sommant de se retirer que la « Nation assemblée n'a d'ordre à recevoir de personne » et Mirabeau l'apostrophe en affirmant que seule la force pourrait les faire quitter les lieux[35]. Aussi bien, du fait […] Lire la suite, La question des subsistances a joué un rôle essentiel dans la mobilisation des masses populaires qui, par l'insurrection, ont donné à la Révolution un nouvel élan à chaque fois qu'elle semblait dans l'impasse, le 14 juillet et le 5 octobre 1789, le 20 juin et le 10 août 1792. Tous les évêques, sauf quatre (qui ont été forcés), refusent de le prêter ; ils entrent en résistance passive et, malgré la suppression de 45 diocèses, continuent à agir comme si les nouvelles lois n'existaient pas. Ainsi, sur une population estimée à 24 millions d'habitants, la France compte environ 4,3 millions de « citoyens actifs » et 3 millions de citoyens « passifs »[90]. Le pouvoir exécutif est un directoire de cinq personnes nommées par le conseil des Anciens sur une liste fournie par le Conseil des Cinq-Cents. Le but du groupe Cordeliers est de se servir du mécontentement du peuple pour éliminer lâéquipe dirigeante qui conduit lâAssemblée et les Comités. Le roi, aimé et respecté[Note 3], est perçu comme un « père du peuple », de « la Nation »[19], puis comme « père des Français »[20]. Le roi possède le pouvoir exécutif et, même si son autorité directe est très limitée, il détient le titre de représentant de la Nation, est irresponsable et inviolable devant lâAssemblée, qui ne peut rien contre lui. Les victoires de décembre (Wissembourg le 26 et Landau le 28) contre les Austro-prussiens et les Saxons, et ceci malgré lâéchec à Collioure et Port-Vendre contre les Espagnols, (décembre) mettent les coalisés, contenus sur lâensemble des fronts, sur la défensive[188] ; ainsi lâentrée en guerre des Anglais, des Hanovriens et des Hollandais nâest pas parvenue à modifier les rapports de force en Europe. La première grande manifestation populaire se déroule à l'occasion de la fête de la Fédération du Rhin qui rassemble à Strasbourg, le 13 juin 1790, cinquante mille citoye […] L'engagement de la Prusse précipite la reprise des opérations militaires et le 19 août, ayant fait leur jonction, les troupes ennemies pénètrent en France et font tomber les places fortes les unes après les autres[116]. L'exécution de Louis XVI ne sera pas comprise par une population assez proche de la petite noblesse locale. Depuis 1789 ils ont fait leur apprentissage politique dans les assemblées communales et départementales. Les républicains reprennent le contrôle de la Vendée et des départements voisins insurgés et y organisent une répression terrible : les décrets des 1er août et 1er octobre 1793 ont décidé de la destruction de la Vendée militaire[Note 53]. Des révoltes royalistes se développent également en Lozère et dans la vallée du Rhône[Note 32]. La Bastille y représente l'arbitraire royal. Le 25 vendémiaire de l'an III, les modérés de la Convention mettent à mal l'organisation des jacobins en parvenant à faire interdire l'affiliation des clubs entre eux. 20% off Almost Everything Sitewide when you spend $75. La définition d'ennemi de la Révolution est élargie et devient floue[235]. En 1798, les élections semblent donner la faveur aux jacobins. Après une messe célébrée par Talleyrand, le marquis de La Fayette, suivi par le Corps législatif, jurent fidélité à la Nation, à la Loi et au Roi, puis Louis XVI et la Reine prêtent serment de fidélité à la Nation et à la Loi[63]. Mais, si dans lâimmédiat le contrôle de la vie politique, en ce printemps 1794, marque une victoire politique et tactique du Comité de salut public et de Robespierre[231], leur antagonisme croissant avec les mouvements populaires scelle le divorce avec les masses[232] car, au lendemain de lâexécution des principaux fondateurs de la Terreur, le désarroi de nombreux sans-culottes est manifeste alors que les liens de « fraternité républicaine », qui les associaient aux autorités, se distendent et se rompent : la Révolution se trouve à lâarrêt[233]. Des émeutes populaires se déclenchent pour réclamer du pain. Le Général Custine sâempare de Spire (30 septembre), de Worms (5 octobre), puis de Mayence et de Francfort (les 21 et 22 octobre), ce qui lui permet de tenir la rive gauche du Rhin alors que Dumouriez, en remportant la victoire décisive de Jemmapes le 6 novembre 1792, se rend maître de la Belgique. Si à Bordeaux on ne compte, au début, quâune centaine de victimes, en juin et juillet 1794, lâarrivée du jeune représentant en mission Jullien (de Paris) provoque un regain de répression qui en encouragera deux fois plus. L'aile droite des montagnards nâexiste plus. Il laisse la foule pénétrer dans la première cour. Leurs chefs sont, entre autres, Robespierre, Danton, Marat ou Saint-Just. Une autre panthéonisation révèle mieux encore la complexité des mois qui suivent le 9 thermidor. L'historien Albert Soboul, spécialiste de la Révolution française, écrit à propos de ces journées de prairial : « Son ressort, le mouvement populaire, ayant été brisé, la Révolution était terminée[64] ». L'institution est connue et pratiquée depuis la plus haute antiquité : les droits mésopotamien, égyptien, hébraïque ou grec la connaissent. Les Constituants reprennent les idées de Montesquieu, sur la séparation des pouvoirs, et de Rousseau sur la souveraineté populaire ainsi que sur la suprématie du pouvoir législatif[85]. Bonaparte devient l'arbitre des dissensions politiques intérieures. Guiffrey, « Documents inédits sur la journée du 14 juillet 1789 ». La loi du Maximum des denrées de première nécessité est supprimée le 24 décembre 1794, dans l'espoir d'enrayer le marché noir. La monarchie était non seulement très courante en Europe dans les années 1700, mais aussi la norme. Avec la disparition des enragés, Hébert et les cordeliers se retrouvent au premier plan des républicains « exagérés » et profitent de la situation sociale pour demander des mesures toujours plus extrêmes[Note 58],[206]. plum Member Exclusive. Louis XVI accorde le doublement mais garde le silence sur la modalité du vote.