Ainsi les encourageait le grand Ajax. s’écrie Ménélas indigné, certes il est peu généreux de se vanter ainsi outre mesure. Learn about Author Central. À ces mots, le blond Ménélas s’éloigne et regarde de tous côtés comme l’aigle, qui, dit-on, de tous les oiseaux du ciel à la vue la plus perçante, et qui du haut des airs découvre un lièvre agile tapi dans d’épaisses broussailles : alors l’aigle fond sur lui d’une aile impétueuse, l’enlève et lui arrache aussitôt la vie ; de même, ô divin Ménélas, tu portes de tous côtés tes regards pénétrants pour découvrir dans la foule de tes compagnons si le fils de Nestor respire encore. Un brouillard noir nous enveloppe tous, les hommes et les chevaux. Songe maintenant comment tu défendras la ville et la citadelle, seul, avec les guerriers nés comme toi dans Ilion ; car désormais nul parmi les Lyciens ne combattra plus les Grecs pour la défense de vos remparts, puisqu’on ne nous tient aucun compte de marcher toujours sans relâche contre les ennemis. Tant qu’il vécut, il fut doux envers tout le monde ; maintenant, la mort et le destin s’en sont emparés. L’Iliade: Chant 1 • Chant 2 • Chant 3 • Chant 4 • Chant 5 • Chant 6 • Chant 7 • Chant 8 • Chant 9 • Chant 10 • Chant 11 • Chant 12 • Chant 13 • Chant 14 • Chant 15 • Chant 16 • Chant 17 • Chant 18 • Chant 19 • Chant 20 • Chant 21 • Chant 22 • Chant 23 • Chant 24 In vol. Elements omerics Abans la guèrra. Certes, ami, je te croyais supérieur en prudence à tous ceux qui habitent la fertile Lykiè, et maintenant je te blâme d'avoir parlé ainsi, disant que je n'ai pas osé attendre le grand Aias. Aussitôt ils secouent la poudre de leurs épaisses crinières, et sans effort ils emportent légèrement le char rapide à travers les Grecs et les Troyens. You may do so in any … Et ils combattaient mollement, évitant les traits de part et d'autre, et séparés par un large espace. ». Ainsi, lorsqu’un homme ordonne à ses serviteurs de préparer l’immense dépouille d’un taureau, et de l’imprégner de graisse, tous, rangés en cercle, la tirent avec force ; l’humidité s’échappe aussitôt, la graisse pénètre, et bientôt par leurs nombreux efforts, la peau s’étend de toutes parts : ainsi les deux armées, renfermées dans un étroit espace, s’efforcent de tirer d’une et d’autre part le cadavre ; les Troyens espèrent l’emporter dans Ilion, et les Grecs, vers leurs navires. Souvent, en effet, il l'avait entendu dire à sa mère qui lui révélait la pensée de Zeus; mais sa mère ne lui avait pas annoncé un si grand malheur, et il ne savait pas que son plus cher compagnon périrait. ». En étant tels que des guerriers que j'ai vus, confiants dans leur propre courage, autant que dans la vigueur et le nombre de leur peuple. Learn exactly what happened in this chapter, scene, or section of The Iliad and what it means. Mais toi, cours aux nefs des Akhaiens, et annonce ce malheur au Pèléide. La pique le perça au milieu de la gorge, et la pointe d'airain sortit au sommet de l'épaule. Il parla ainsi, et le brave Ménélaos se hâta d'obéir, et il s'éloigna, comme un lion qui, fatigué d'avoir lutté contre les chiens et les hommes, s'éloigne de l'enclos ; car, toute la nuit, par leur vigilance, ils ne lui ont point permis d'enlever les boeufs gras. Cependant, derrière eux, les Ajax contiennent les Troyens, comme un coteau boisé arrête les eaux, et les contient dans l’étendue de la plaine ; il s’oppose aux rapides courants des fleuves, les repousse, et dirige leurs cours au milieu des campagnes ; malgré leur impétuosité, ils ne peuvent rompre cet obstacle. Et le brave Astéropaios fut saisi de compassion en le voyant tomber, et il se rua en avant pour combattre les Danaens, mais vainement, car les Akhaiens se tenaient tous, hérissés de lances, autour de Patroklos. Maintenant il est vaincu par la mort et le destin : prends donc le fouet et les rênes ; moi, je descendrai du char pour combattre. Il dit, et le valeureux Ménélas, docile à ce conseil, s’écrie d’une voix retentissante, en s’adressant aux fils de Danaos : « O mes amis, rois et chefs des Argiens, et tous ceux qui près des Atrides Agamemnon et Ménélas boivent les tributs des peuples et commandent à des troupes nombreuses : les honneurs et la gloire viennent de Zeus. ». Et il pensait que Patroklos reviendrait vivant, après avoir poussé jusqu'aux portes de la Ville, sachant qu'il ne devait point renverser Ilios sans lui, et même avec lui. Il s'est rué sur eux, plein du désir s chairs fraîches ; mais la foule des traits a volé de leurs mains audacieuses, ainsi que les torches ardentes qu'il redoute malgré sa fureur ; et, vers le matin, il s'éloigne, le coeur attristé. Fin du chant 17 de l’Iliade (Traduction de Jean-Baptiste Dugas-Montbel, 1828 – Corrections Kulturica : re-hellénistation des noms propres) informations générales • accueil • contact. Un nuage de guerre nous enveloppe de toutes parts ; c’est Hector, et nous sommes menacés d’une affreuse ruine : mais appelle à toi les princes des Grecs, si toutefois quelqu’un peut t’entendre. Et avec eux marchaient Khromios et Arètos semblable à un Dieu. Et ses cheveux, qui avaient les reflets de l'or et de l'argent, et qui étaient semblables aux cheveux des Kharites, furent souillés de sang. Comme une troupe d'étourneaux et de geais vole en poussant des cris aigus, à l'approche de l'épervier qui tue les petits oiseaux, de même les fils des Akhaiens couraient avec des clameurs perçantes, devant Ainéias et Hektôr, et oublieux du combat. Était-ce pour que vous subissiez aussi les douleurs humaines ? Mais viens et tu verras en ce jour si je suis un lâche, comme tu le dis, et si je saurai rompre la vigueur des Danaens qui défendront le cadavre de Patroklos. Alors les Troyens, poursuivis par les Grecs, se seraient enfuis dans Ilion, vaincus par leur faiblesse ; tandis que les Grecs, par leur propre force et leur intrépidité, étaient près de ressaisir la victoire malgré le destin. C’est donc à nous d’aviser au meilleur moyen de sauver le corps de Patrocle, et de voir comment nous-mêmes, parmi les clameurs ennemies, nous échapperons au trépas. Iliade, chant XXIII - édition, introduction et commentaire par Pierre ... Pirates & Ghosts Short Stories (Gothic Fantasy) (Contributor) 17 copies. Author: François Jouan: Publisher: Paris, les Belles lettres, 1966. Quand un homme veut lutter contre un autre homme qu'un Dieu honore, aussitôt une lourde calamité est suspendue sur lui. Ainsi les Troiens se ruaient en foule, frappant de l'épée et de la lance ; mais, quand les Aias se retournaient et leur tenaient tête, ils changeaient de couleur, et aucun n'osait les combattre pour leur disputer ce cadavre. Alors, les Troiens eussent été mis en fuite par les braves Akhaiens et fussent rentrés dans Ilios, domptés par leur propre lâcheté, et les Akhaiens eussent remporté la victoire, malgré Zeus, par leur vigueur et leur courage, si Apollôn lui-même n'eût excité Ainéias, sous la forme du héraut Périphas Épytide qui avait vieilli, auprès de son vieux père, dans l'étude et la science de la sagesse. Filh de Menetios, es enviat per son paire en Ftia, ont ven lo companh d'Aquilles, mai jove d'el d'una annadas.Es present, al meteis temps que son paire e Aquilles, al moment ont Nestòr ven recrutar a la cort de Pelèu dels guerrièrs per l'expedicion contra Tròia.Invitat s se'n anar al metais temps que lo Peleid Aquilles, Patròcle accèpta. ». Le bruit des armes s’élève à travers la plaine des airs, et frappe l’airain de la voûte céleste. B s'approcha, et, lançant sa pique brillante, il perça dans le foie le Hippaside Apisaôn, prince des peuples, et il rompit ses forces. See all 2 images. Ils espèrent, en leurs cœurs, immoler leurs ennemis et ravir les coursiers au front superbe. L’Iliade de Homère (cliquez sur le titre ou l'auteur pour effectuer une recherche) Auteur : Homère. Ce dernier ne la restitua que contre Briséis, bien-aimée d'Achille. Quand les Troyens menacent d'envahir le camp grec, il supplie en vain le héros de reprendre les armes, mais obtient la permis… Ayant ainsi parlé, il appela les Aias et Ménélaos : - Aias et Ménélaos, chefs des Argiens, remettez ce cadavre aux plus braves, et qu'ils le défendent, et qu'ils repoussent la foule des hommes ; mais éloignez notre dernier jour, à nous qui sommes vivants, car voici que Hektôr et Ainéias, les plus terribles des Troiens, se ruent sur nous à travers la mêlée lamentable. Non, sans doute, ni la panthère, ni le lion, ni le sanglier cruel, dont le courage renfermé dans son sein éclate avec fureur, n’ont autant d’audace que les fils orgueilleux de Panthoos : certes ton frère, le vaillant écuyer Hypérénor, ne retira aucun fruit de sa jeunesse, lorsqu’il osa m’insulter et m’attendre, en me disant que j’étais le moins brave des enfants de Danaos ; et je ne pense pas que par son retour il ait pu réjouir son épouse adorée et ses parents vénérables ; de même je briserai ta force si tu oses tenir contre moi. ». Iliade. Mais l’avenir repose sur les genoux des dieux : pour moi, je lancerai mon javelot, et Zeus prendra soin de toutes choses. Jamais je ne fus effrayé des batailles ni du bruit des chevaux ; mais la volonté de Zeus est toujours la plus puissante : c’est ce dieu qui met en fuite un guerrier courageux, et lui ravit aisément la victoire, et tantôt lui-même l’excite à combattre. Learn more . Lorsqu’à l’embouchure d’un fleuve, né de Zeus, mugit contre son cours une vague immense, tout autour les rivages élevés retentissent, et la mer rejaillit au loin ; ainsi retentissent les clameurs des Troyens. Ah ! Souvent il l’avait appris de sa mère, en l’écoutant en secret, elle qui lui rapporta la pensée du grand Zeus ; mais sa mère ne lui dit pas tout le malheur dont il était menacé, la perte de son ami le plus cher. Il Combattimento di Tancredi e di Clorinda : texte et traduction, version imprimable • Le Quattro Stagioni de Vivaldi : texte et traduction des sonnets, version imprimable ; le texte en ligne est disponible à la page Quatre Saisons de Vivaldi. Et il leur laissa le divin Thrasymèdès, et il retourna auprès du héros Patroklos, et, parvenu jusqu'aux Aias, il leur dit : - J'ai envoyé Antilokhos vers les nefs, afin de parler au Pèléiôn aux pieds rapides ; mais je ne pense pas que le Pèlèiade vienne maintenant, bien que très-irrité contre le divin Hektôr, car il ne peut combattre sans armes. D’abord les Troyens repoussent les Grecs aux regards étincelants ; ceux-ci, pleins d’effroi, abandonnent le corps de Patrocle ; mais les Troyens, malgré leur désir, n’immolent avec leurs lances aucun ennemi : ils se hâtaient d’entraîner le cadavre. Et les Troiens avançaient, et Hektôr les menait. Λῦτο δ᾽ ἀγών, λαοὶ δὲ θοὰς ἐπὶ νῆας ἕκαστοι ... Tandis qu'ils font entendre ces chants lugubres, les femmes y répondent par de tristes lamentations. ». Ainsi combattaient ces guerriers. Et Aias les exhortait ardemment, et il leur ordonnait de ne point s'écarter du cadavre en s'élançant hors des rangs, mais de rester autour de Patroklos et de tenir ferme. Il parla ainsi, et l'âme du brave Aias fut remuée, et il se jeta aux premiers rangs, avec le blond Ménélaos. Oogst der tijden : keur uit de werken van schrijvers en dichters aller… (Contributor) 9 copies. Ces mots ont enflammé l’ardeur du valeureux Ajax ; il s’élance aux premiers rangs, accompagné du blond Ménélas. La Théogonie d'Hésiode : lecture en ligne • Les Constellations d'Ératosthène : lecture en ligne. Et il se couvrit des armes immortelles du Pèléide Akhilleus, que les Dieux Ouraniens avaient données à Pèleus. Et il dit au brave Ménélaos : - Divin Ménélaos, ô ami ! Chacun parlait ainsi et animait le courage de ses compagnons, et ils combattaient, et le retentissement de l'airain montait dans l'Ouranos, par les airs stériles. L'Iliade (Romans étrangers (H.C.)) | Homère, Brunet, Philippe | ISBN: 9782020978873 | Kostenloser Versand für alle Bücher mit Versand und Verkauf duch Amazon. Et Aias perça au milieu du ventre le brave Phorkys, fils de Phainops, qui défendait le corps de Hippothoos. Cependant le fils d’Atrée, l’intrépide Ménélas, apprend que Patrocle, dompté par les Troyens, a péri dans le combat. U airain rompit le creux de la cuirasse et déchira les entrailles. Aussitôt, exhortant ses troupes, il s’écrie d’une voix terrible : « Troyens, Lyciens, et vous, fils de Dardanos, soyez hommes ; amis, rappelez toute votre valeur ; tandis que je vais revêtir les belles armes de l’indomptable Achille, ces armes dont j’ai dépouillé Patrocle après l’avoir tué. Url du fichier ajout : Accder au corrig. Et Ainéias blessa d'un coup de lance Leiokritos, fils d'Aris bas, et brave compagnon de Lykomèdès. Qu'il vienne promptement sauver son cadavre nu, car Hektôr au casque mouvant possède ses armes. Le fils de Télamon, s’élançant au milieu de la foule, le frappe de près, en traversant le casque d’airain : la pointe de la lance brise ce casque à l’épaisse crinière, car il est frappé d’une énorme pique et d’un bras vigoureux ; par cette blessure la cervelle ensanglantée jaillit au tour du fer : la force abandonne Hippothoos, ses mains laissent échapper à terre les pieds du magnanime Patrocle, et lui-même tombe le front sur le cadavre, loin des champs de la féconde Larissa. La guerre de Troie dure depuis bientôt dix ans. L'Iliade - chants 6 à 14. Princes et chefs des Argiens, vous qui mangez aux repas des Atréides Agamemnôn et Ménélaos, et qui commandez les phalanges, car tout honneur et toute gloire viennent de Zeus ; comme il m'est difficile de vous reconnaître dans le tourbillon de la mêlée, que chacun de vous accoure de lui-même, indigné que Patroklos soit livré en pâture aux chiens troiens. Le dieu aux traits redoutables s’avance sous la figure de ce guerrier, et s’écrie : « Hector, qui parmi les Grecs te redoutera désormais ? Cependant autour de Patrocle s’étendait un combat affreux, terrible, lamentable. Ah ! Oui, je remplirai de force vos membres agiles, et votre sein d’une ardeur nouvelle, afin que, loin des combats, vous rameniez Automédon vers les navires ; car je veux encore accorder aux Troyens la gloire de donner la mort, jusqu’à ce qu’ils touchent aux vaisseaux, jusqu’à ce que le soleil se couche, et qu’arrivent les ombres sacrées de la nuit. ». Chant 17 : Et le brave Ménélaos, fils d'Atreus, ayant vu que Patroklos avait été tué par les Troiens, courut aux premiers rangs, armé de l'airain splendide. Derrière eux, les Troyens poussent de grands cris quand ils voient les Grecs emporter ce cadavre ; ils se précipitent, tels que des chiens rapides qui s’élancent en avant des jeunes chasseurs sur les pas d’un sanglier blessé : sans cesse ils courent contre lui, impatients de le déchirer ; mais lorsque le monstre, plein de confiance en ses forces, se retourne contre eux, ils reculent, et, tremblants, se dispersent de tous côtés. Alors il adapte les armes à la taille d’Hector ; Arès, terrible et belliqueux, s’empare du héros, et ses membres sont remplis de souplesse et de force. Insensés ! C'est pourquoi, marchons aux Danaens, et qu'ils n'emportent pas sans peine, jusqu'aux nefs, Patroklos mort. Et Hektôr lança sa pique éclatante contre Automédôn ; mais celui-ci, l'ayant vu, évita en se baissant la pique d'airain qui, pardessus lui, plongea en terre et vibra jusqu'à ce que Arès eût épuisé sa vigueur. Avec eux marchent Chromios et Arétos, aussi beau qu’un dieu. Tel un lion autour de ses petits, quand surviennent des chasseurs, au moment où il conduit ses jeunes lionceaux dans la forêt : soudain il roule des yeux ardents, et ses sourcils abaissés couvrent ses regards ; tel marche Ajax autour du guerrier Patrocle. Tous deux, retournant au combat, nous rappellerions notre force, fût-ce même contre un dieu, pour tenter de conserver au fils de Pélée le corps de son ami ; ce serait la plus grande consolation dans nos malheurs. Exploits de Ménélas. ». ». ». Tous leurs traits portent, que ce soit la main d'un lâche qui les envoie ou d'un brave ; Zeus les dirige, et les nôtres tombent vains et impuissants sur la terre. Et le Kroniôn fut saisi de compassion en les voyant, et, secouant la tête, il dit dans son esprit : - Ah ! Dans la mythologie grecque, Briséis (en grec ancien Βρισηΐς / Brisêís) est reine de la ville de Lyrnessos, enlevée pendant la guerre de Troie par Achille (Iliade II, 689-690) qui a tué ses trois frères et son mari, le roi Mynès. Ainsi lorsqu’un homme à la fleur de l’âge, armé d’une hache tranchante, frappe entre les deux cornes un bœuf rustique, de manière à couper le nerf tout entier, le taureau bondit et tombe : c’est ainsi qu’Arétos bondit et tombe renversé. Il parla ainsi, et il exhorta les Troiens à voix haute : - Troiens, Lykiens et braves Dardaniens, soyez des hommes, amis ! Et les Akhaiens cuirassés disaient : - Ô amis ! Pour la lecture de L’Iliade à voix haute, partagez le texte : il y a les 174 pages, ce qui donne pour une classe de trente élèves, environ six pages par élève, soit un chant par personne pour ceux qui se sentent à l’aise et quelques chants à partager entre ceux qui sont moins à l’aise. Cependant le vaillant Ménélas, fils d’Atrée, en combattant autour de Patrocle, vient d’immoler un homme vaillant entre les Troyens, Euphorbe, fils de Panthoos, et l’a privé de sa force impétueuse. Ce nom provient de la périphrase « le poème d'Ilion » (ἡ Ἰλιὰς ποίησις / hê Iliàs poíêsis), Ilion (Ἴλιον / Ílion) étant l'autre nom de la ville de Troie. Pour d'autres traductions françaises. Il dit : et Athéna se réjouit de ce que Ménélas l’implore la première entre toutes les divinités ; elle répand la force dans les membres de ce guerrier, et place en son sein l’ardeur de la mouche, qui, sans cesse écartée par l’homme, revient sans cesse pour le mordre, tant elle est avide du sang humain : telle est l’ardeur dont Athéna remplit l’âme de Ménélas. Chacun par ses paroles ranime le courage de son compagnon. Il dit, et frappe le vaste bouclier de Ménélas ; mais il ne rompt pas l’airain ; la pointe se recourbe sur le fort bouclier. Plût aux Dieux qu'un de nous annonçât promptement ce malheur au Pèléide ! Alors le fils de Priam jette un javelot contre Idoménée, monté sur son char, et le manque de bien peu ; il perce l’écuyer de Mérion, Céranos, qui pour accompagner ce héros abandonna l’opulente Lystos. Find all the books, read about the author, and more. Chant 18 : Ulysse lutte avec un autre mendiant et réussit à le vaincre. Paul Mazon (Translator), & 4.4 out of 5 stars 245 ratings. Ajax alors tue le fils belliqueux de Phainops, Phorcys, qui défendait le corps d’Hippothoos ; il le frappe au milieu du ventre : l’airain s’enfonce dans la cuirasse, et pénètre jusque dans les entrailles : Phorcys, précipité dans la poudre, de sa main presse la terre. Homere. Ainsi les Aias repoussaient la foule des Troiens qui les poursuivaient, conduits par Ainéias Ankhisiade et par l'illustre Hektôr. Les grecs sont dans une situation très difficile. mais que nul ne recule ! De même les Ajax répriment la fureur des Troyens ; ceux-ci les poursuivent, mais surtout deux guerriers : Énée, fils d’Anchise, et l’illustre Hector. Et ils emportaient ainsi avec ardeur le cadavre, hors de la mêlée, vers les nefs creuses. En disant ces mots, il pose sur le char les dépouilles sanglantes ; lui-même y monte ; ses mains et ses pieds sont souillés de sang, comme serait un lion repu de la chair d’un taureau. Oui, sans doute, si sa dépouille mortelle était arrachée des batailles, et portée jusque dans la vaste citadelle de Priam, les Grecs nous rendraient aussitôt les armes de Sarpédon, et nous le ramènerions lui-même dans Ilion ; car il a péri, le compagnon de cet homme qu’on dit le plus vaillant des Argiens, et avec lui sont tombés ses soldats les plus braves. Le lion, altéré de sang, se précipite, mais en vain : mille traits aigus sont lancés contre lui par des mains vigoureuses; les torches sont allumées, et, malgré son courage, il en est effrayé ; enfin, au lever du jour, il s’éloigne, le cœur plein de tristesse. Iliade. Hektôr lança contre Aias sa pique éclatante, mais celuici, l'ayant aperçue, évita la pique d'airain qui frappa le magnanime Skhédios, fils d'Iphitos, et le plus brave des Phôkèens, et qui habitait la grande Panopè, commandant à de nombreux peuples. Et il exhorta Mèrionès et les Aias : - Aias, chefs des Argiens, et toi, Mèrionès, souvenez-vous de la douceur du malheureux Patroklos ! Et il allait autour du cadavre, comme une vache gémissante, qui n'avait point encore connu l'enfantement, court autour du veau son premier-né. C'est pourquoi aucun Danaen ne me blâmera de me retirer devant Hektôr, puisqu'il est poussé par un Dieu. Le roi Agamemnon, lui a enlevé sa compagne, l'esclave Briséis. À ces mots, le vaillant Hector s’éloigne de la guerre meurtrière ; il court, il s’élance avec rapidité, et bientôt il atteint ses compagnons, peu éloignés, qui conduisaient à Troie les armes brillantes du fils de Pélée. Iliade: Chants VII-XII..... has been added to your Cart Add gift options. L’ Odyssée, Chant 17 L’ Iliade et l’ Odyssée dans la traduction de Jean-Baptiste Dugas-Montbel Retour de Télémaque dans la ville d’Ithaque. Et le magnanime Aias et Ménélaos reconnurent aussi que la victoire échappait aux Akhaiens et que Zeus la donnait aux Troiens. Il marche vers Patrocle, et jette un brillant javelot. Enfin, un de ses compagnons l’aperçoit, Alcimédon, fils de Laercée, issu d’Émon ; il s’arrête derrière le char, et dit à ce héros : « Automédon, quel dieu à mis dans ton cœur un dessein si funeste et t’a ravi la prudence ? Tu t'en glorifies, et tu as rendu sa femme veuve dans la profonde chambre nuptiale, et tu as accablé ses parents d'une douleur amère. Iliade: Chants VII-XII... (French Edition… Autour de L'Enlèvement au sérail : L'Enlèvement au sérail de Mozart • Discographie sélective de L'Enlèvement au sérail, première partie • Discographie sélective de L'Enlèvement au sérail, seconde partie Tel un jeune plant d’olivier qu’un homme élève avec soin dans un lieu solitaire, d’où jaillit une source abondante : arbre magnifique, au verdoyant feuillage, que balance le souffle de tous les vents, et qui pousse une blanche fleur ; mais tout à coup, l’autan furieux survenant se précipite en tourbillons, le déracine, et le couche sur la terre : tel Euphorbe, fils vaillant de Panthoos, tombe sous les coups de Ménélas, qui lui ravit son armure. Overzicht van de inhoud van Homerus' Ilias en Odyssee en Virgilius' Aeneis 6 copies. JC) Accéder au commentaire de texte : Commentaire : Homère : L’Iliade. Les Troyens se retournent, et s’opposent aux Grecs.